Entre continuité, modestes victoires et fragilités persistantes
Le passage à la commune nouvelle n’a pas effacé d’un trait les faiblesses structurelles : déclin démographique lent, dépendance au thermalisme, vulnérabilité des commerces. Pourtant, la fusion a permis de préserver les finances, de mutualiser les efforts, et de maintenir vivaces des associations et projets partagés. Elle a aussi renforcé l’idée qu’un destin local se construit désormais à plusieurs voix, enraciné dans l’attachement au territoire mais ouvert à de nouvelles manières de “faire ensemble”.
Peut-on parler de révolution ? Non. Mais d’une transition patiente — à l’image des paysages et du tempo local — qui, par petites touches, esquisse l’avenir de la Vôge et de ses habitants. Au travers des efforts conjoints, des modestes rebonds économiques, et du fil continu de la vie associative, la réponse à la question initiale semble donc nuancée, teintée de réalisme et d’espérance.