Le XIXe siècle : apogée industrielle et confluence de progrès
Si la prospérité de Bains-les-Bains avait jusque-là reposé en grande partie sur ses thermes, le XIXe siècle introduit une autre phase remarquable : celle de l’industrialisation. Grâce à la présence de cours d’eau comme le Bagnerot et la Cleurie, essentiels au développement de petites industries, la région connaît une diversification économique inattendue.
Les moulins, scieries et forges s’épanouissent dans un premier temps, tirant profit de la puissance hydraulique des rivières de la Vôge. Plus tard, le textile s’impose comme un secteur prépondérant : plusieurs ateliers et manufactures voient le jour, employant une part importante de la population locale. Un exemple parlant est celui de l’usine de filature qui fournissait des tissus fins et recherchés bien au-delà des frontières des Vosges. Ces activités génèrent des revenus conséquents, favorisant ainsi le développement des infrastructures et des services locaux.
Enfin, c’est aussi au cours de ce siècle que la station thermale atteint un sommet de fréquentation, attirant des visiteurs de toute la France et même de l’étranger. Les eaux de Bains-les-Bains sont prescrites pour toute une série de maux, notamment les troubles du métabolisme comme le diabète. Ce double essor économique - thermal et industriel - a marqué profondément l’identité de la commune.